Le nouveau projet ne comprend plus le dessalement permanent mais prévoit une unité mobile démontable.
Les mesures sont-elles prises pour une meilleure gestion de l’eau ?
NON !
La gestion du cycle de l’eau que nous demandons est loin d’être une réalité. Seuls trois des six captages mis en place après la pénurie de 2005 seront permanents (Les Grands Sables, Port York et Le Colety), alors que les trois autres (Locqueltas, Port Guen et Bordustard ) seront réactivables seulement en cas de « pénurie avérée ». En réalité, les périmètres de protection de ces 3 captages nécessitent une dépollution pour être remis en service, ce qui ne peut être fait dans l’urgence.
Par ailleurs, le barrage de Bordilla a été vidé pour réparation, pas après l’été quand il aurait été vide mais en pleine saison des pluies en hiver. Alors que les réparations étaient demandées depuis 2009. Résultat, il est toujours à sec aujourd’hui : nous avons donc un déficit de 110 000 m3.
Les mesures sont-elles prises pour anticiper les risques de pénurie et augmenter notre autonomie ?
NON !
En cas de pluies insuffisantes en hiver, rien n’est prévu hormis le dessalement.
Aucune mesure ne concerne le développement de la collecte des eaux pluviales par l’installation de citernes individuelles et collectives, tel que préconisé par le comité de pilotage de la crise (COPIL) de 2005 (téléchargeable sur notre site).
ET LA SECHERESSE ?
Ce sont les pluies efficaces d’automne et d’hiver qui rechargent les barrages. Elles furent généreuses cette année. Les pluies de printemps, elles, servent à la végétation, aux cultures et aux pâturages.
La sécheresse qui sévit aujourd’hui, inquiétante, notamment pour les agriculteurs, n’implique pas de pénurie d’eau au robinet.Mais toutes les mesures de prévention et de gestion n’ont pas été prises.
Il est impératif de prendre des mesures immédiates afin d’une part, d’économiser l’eau en réduisant notre consommation, d’autre part, d’être prêts à reconstituer nos réserves dès que la pluie tombera
PREVENTION ET ECONOMIES
A court terme
APPLICATIONFERME de l’arrêté préfectoral du 1er juin (affiché dans toutes les mairies) : « interdiction de remplir les piscines, d’arroser les pelouses et massifs, de laver les voitures et façades ». Et non pas seulement les mesurettes annoncées dans le flyer « Sécheresse » de la CCBI ou il serait question d’ « éviter d’arroser » et d’« essayer de ne pas laisser couler » (à consulter en pièce jointe ou sur le site de la CCBI et repris dans le télégramme et Ouest-France du 8 juin 2011)
Réduction de la pression du réseau
Information sur les bateaux de la compagnie Océane par vidéo lors de tous les passages
Information surles pratiques éco-responsables : récupération d’eau de pluie, les doubles réseaux, réducteurs de pression…
A moyen terme
Remise en service le plus tôt possible du barrage de Bordilla, sans attendre la fin de l’été
Pérennisation des captages par la dépollution des périmètres de sécurisation et arrêté préfectoralde protection du périmètredes captages (Locqueltas, Port Guen et Bordustard )
A long terme
Recyclage des eaux usées et des eaux pluviales pour les besoins d’eau non potable (WC, lave- linge, lavage des sols, jardin etc.)
Mesures incitatives à la construction et à la réhabilitation des puits.
Formation des professionnels à l'installation de tous ces systèmes éco-responsables (comme cela se fait dans d’autres communes du Morbihan)
Bien cordialement…
EAUX DOUCES
Grand Cosquet
56360 LOCMARIA
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Vous pouvez télécharger ci-dessous le compte rendu du dernier conseil communautaire de la CCBI la délibération N° 11-135-4 fait état de l'abandon du projet dessalement et du nouveau projet d'usine de traitement à Antoureau delib_conseil11_05_10CCBI.pdf
et le communiqué que nous adressons aujourd'hui à La gazette, Ouest-France et le Télégramme
L’association Eaux Douces, le dessalement en question, au nom de tous ses adhérents et pétitionnaires, se réjouit de l’annonce de l’abandon du projet de construction d’une unité de dessalement dans l’usine de traitement d’eau potable, mais… elle doute des nouvelles solutions proposées pour notre approvisionnement en eau.
En particulier, elle demande le maintien permanent des 6 captages en vallon et la dépollution des 3 zones de captage qui posent problème ( Mérézelle, Chubiger, Bordustard).
Elle reste également vigilante sur la qualité de l’eau vendue au robinet et les problèmes d’assainissement.
Enfin, elle rappelle son attachement au développement d’autres pratiques (récupération d'eau de pluie individuelle et semi-collective, réhabilitation des puits, réduction de la consommation d’eau buvable en différenciant les usages, adoption d’une nouvelle grille tarifaire plus équitable incitant aux économies…)
Elle organisera prochainement une réunion publique sur ce sujet et demande à la CCBI, plus que jamais, une concertation avec la population sur ces questions essentielles pour Belle Ile et ses habitants.
l'Assemblée Générale Ordinaire 2011 qui s'est tenue le 12 avril dernier a été un succès tant par le nombre d'adhérents présents ou représentés (76) que par la qualité des échanges. Comme le rappelait en préambule Catherine Legras " le projet de dessalement n'est pas enterré: il faut rester mobilisés!"
Le Conseil d'administration s'est enrichi de 5 nouveaux membres et le bureau de deux postes: secrétaire et secrétaire adjoint. Le PV est consultable au menu association onglet compte rendu ainsi que la composition du bureau. L'équipe élargie répartie en ateliers, prépare de nouvelles actions (juridiques, de communication..) Consultez régulièrement le site
Le projet de nouveaux statuts du Syndicat Départemental de l’Eau provoque, chez une bonne partie de nos élus, une forte réaction de rejet à la fois profonde et – il faut bien le dire – inattendue. En quelques semaines tout remonte à la surface : pouvoir solitaire, technocratie méprisante, abus de pouvoir, déni de démocratie, opacité maximale, objectifs et méthodes dépassés, tentatives d’intimidation et mises à l’écart des récalcitrants, refus de la réalité, choix partisans, orientations économiques discutables parfois incohérentes, etc.
........lire la suite en cliquant sur le lien ci dessous
Pour l'UEM, la remise en cause actuelle de la politique et des objectifs du SDE constitue une opportunité particulièrement propice au rassemblement de tous ceux qui veulent construire une véritable politique de l'eau, à la fois moderne, juste et efficace, donc durable. Nous appelons les Morbihannais à l’exiger et leurs élus à la mettre en place.
Le crédit d’impôt pour les systèmes de récupération des eaux pluviales (mise à jour le 19/01/11) Suite à l'arrêté du 3 octobre 2008 relatif à la loi sur l’eau et les milieux aquatiques, adoptée le 30 décembre 2006, le crédit d’impôt sur le revenu facilitant l’acquisition de systèmes de récupération des eaux pluviales, est étendu désormais au traitement de ces mêmes eaux.