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QUI SOMMES NOUS?

Des citoyens vigilants et soucieux de transparence se mobilisent face

au projet d'unité de dessalement à Belle île en mer

 qui risque de fragiliser ses habitants et un milieu exceptionnel

et orienter l'île vers un développement non durable et non responsable.

ENQUETE PUBLIQUE

BONNE ANNEE 2012

voeuxED2012

DES NOUVELLES DU SYNDICAT DES EAUX

Ci dessous  l'article du Télégramme du 26 novembre 2011 relatant le départ de 4 communes adhérentes au SDE

ainsi que le communiqué de presse de l'Association des Usagés de l'Eau du Morbihan en date du 13 décembre 2011  

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U E M    Communiqué de Presse du 13 Décembre 2011

L’eau est un bien naturel indispensable à la vie. Ce n’est pas une marchandise. Elle doit être payée à son juste prix. Or, dans cette période difficile de crise économique et d’austérité où le taux de chômage  et le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté augmentent, une gestion rigoureuse de la ressource s’impose. Le consommateur d’eau ne supporte plus une politique tarifaire qui sert à alimenter des fonds de réserve comme ce fut le cas dans un passé récent. Citons le dernier rapport de la Cour régionale des Comptes concernant le SDE :

«  Ce système de calcul est à l’origine d’un excédent cumulé qui dépasse les 10 millions d’euros sur la période 2005/2009. Dans ces conditions il est permis d’estimer que le prix d’équilibre de l’eau est nettement inférieur au prix fixé par le syndicat ». Pendant des années, ce sont donc les petits consommateurs qui ont contribué au financement des investissements… et de cet excédent indu !!

Il suffit de se rappeler les années où l’abonnement annuel domestique était facturé à 100€ qui nous plaçait en tête du palmarès de l’eau la plus chère de France. Cela ne doit pas se reproduire. Nous serons encore plus vigilants sur tous les aspects financiers.

Avec la nouvelle organisation du « Syndicat de l’Eau du Morbihan », les consommateurs et bien des syndicats de base redoutent un accroissement des disparités et les perspectives financières annoncées au comité syndical du 28/11/2011 ne sont pas rassurantes :

Budget prévisionnel 2012 déficitaire de 3 % du CA

Augmentation du  prix de l’eau de 5% dans les 3 prochaines années 2013/2015

Pas de perspective d’évolution des prix au-delà de 2015 (?)

Nous observons que la concentration des moyens et des pouvoirs au niveau départemental va engendrer un surcoût dans la gestion de l’eau. Le prix de vente annoncé de 0.60€ le m3 aux syndicats distributeurs se trouve bien supérieur au prix de revient de certains d’entre eux qui se situe entre 0,30 et 0,46 €/m3 .Si l’on ajoute l’augmentation régulière des redevances « pollution » perçues par l’agence de l’eau – 85% du produit de cette redevance sont payés par les usagers domestiques -  nous nous engageons dans un processus où les petits consommateurs seront encore les plus pénalisés.

Comme nous l’avions prévu, cette réforme ne va pas dans le sens d’une gestion favorable aux usagers domestiques.

L’association des Usagers de l’Eau du Morbihan s’est prononcée pour une autre gestion de l’eau dans le département par la mise en place d’établissements publics de coopération intercommunale regroupant les compétences production/transport/distribution et assainissement avec une transparence de gestion garantie par la participation des usagers aux commissions consultatives.

Concernant la tarification des usagers domestiques, compte tenu de la situation de plus en plus difficile des familles par l’augmentation du coût de la vie, l’UEM demande que soit appliquée une réduction du prix du m3 pour tenir compte du trop perçu de 10 millions d’euros prétendument mis en « réserves » jusqu’à apurement. Ne serait-ce pas justice ?

.

Vannes, le 13 décembre 2011

un article d'Eaux Douces pour Eau et Rivières deBretagne

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Le décret qui entube en douce les associations

Par Corinne Le page

paru sur Rue 89 le 19 juillet 2011

www.rue89.com/corinne-lepage/2011/07/19/les-assos-pour-lenvironnement-se-font-entuber-en-douce-214879

Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C'est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement. C'est sans doute pour cette raison que le Journal officiel du 13 juillet publie un nouveau décret concernant les associations.

Celui-ci fixe les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au premier point de l'article R.141-21 du code de l'environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances.

Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d'utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d'un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre.

Les seuls organismes ayant le droit de le faire entendre leur voix sur les politiques environnementales sont des organismes publics au sein desquels seules ces grandes associations ont le droit d'être représentées. De plus, l'Etat s'octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s'assurer « de leur indépendance ».

Les assos les plus gênantes pour les lobbies handicapées

Ce texte est liberticide au regard de la liberté d'association ou plus précisément du droit des associations à se faire entendre. Il exclut en particulier toutes les associations d'experts qui ont fait l'essentiel du travail en termes d'alerte au cours des dernières années.

Mouvement des générations futures – Criirad, Criigen, réseau santé environnement, Inf'OGM, pour n'en citer que quelques-uns – n'auront aux termes de ce texte plus le droit de participer, voire plus le droit d'être agréés puisque c'est l'agrément au titre de l'environnement lui-même qui est touché par ce décret scélérat.

Autrement dit, non seulement aucun texte de protection des lanceurs d'alerte n'a jamais été pris par ce gouvernement, du temps de monsieur Borloo comme a fortiori du temps de madame Kosciusko-Morizet, mais plus encore, c'est la capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies défendus par le gouvernement qui est ici mise en cause. En effet, sans agrément, la capacité de porter plainte avec constitution de partie civile reste très réduite. Dans ces conditions, les procès mettant en cause ces lobbies deviennent beaucoup plus difficiles.

De la même manière, le fait que les agréments soient conditionnés par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou telle infrastructure. Les préfets pourront toujours soutenir qu'elles ne remplissent pas les conditions.

Ainsi le gouvernement s'est-il attaqué avec efficacité, une fois encore, aux modestes contre-pouvoirs que notre pays compte encore.

► Référence concernant l'arrêté du 12 juillet 2011 fixant les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au 1° de l'article R. 141-21 du code de l'environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instance (JORF n°0161 du 13 juillet 2011, page 12 154).

1973 Rapport sur les possibilités en eau à Belle île en mer

Document écrit par un conseiller municipal( et non employé de la Saur comme annoncé par erreur) Monsieur Picant en 1973, retranscrit par Eaux Douces car difficilement lisible en l'état comme vous pourrez vous en rendre compte en ouvrant les pieces jointes ci-dessous

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L’eau à Belle île 1973

Rapport sur les possibilités en eau à Belle île en mer

 

Loin de nous de vouloir prétendre que nos enquêtes sur le terrain soient considérées comme scientifiques, mais une chose est certaine,les résultats que nous avons enregistrés depuis plus de deux mois peuvent être considérés et crédibles. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous pensons que les ressources dont on dispose sont suffisantes et que dés maintenant nous pourrions nous dispenser de l’apport EN EAU de l’extérieur.

Voilà comment nous avons procédé pour mener à terme cette étude, nous avons commencés par étudier les ressources de chaque commune et, si vous le permettez nous parcourrons l’île dans le sens Sud- Est  Nord -ouest.

Nous commençons par la commune de Locmaria pour finir par Bangor.

Commune de Locmaria :

Dans cette commune plusieurs points sont intéressants (Kerouarh, Les Grands Sables,Kervin …)

Notre choix s’est arrêté sur le vallon de Kerouach qui se trouve être à l’intersection de plusieurs vallons (Keroulep,Colety, Bormenahic…)

Son débit actuel est de l’ordre de 400m3 par jour. De plus de part sa configuration nous pourrions le transformer en retenue naturelle sans trop de frais,si cette idée est retenue, la capacité de stockage serait de l’ordre de 30 000 m3.

Grands Sables :

Ce vallon débite actuellement 120 à130 m3 par jour et là encore sans gros frais une retenue de 10 à 15000 m3 pourrait être réalisée.

Kervin :

Débit actuel 120 à 150 m3 par jour, possibilité de réaliser une petite réserve. Cependant ce vallon à tendance à sécher en été.

Commune de Le Palais :

Port Guen : débit 160 à 180 m3 par jour

Vallon de Quinenech : trois puits ont été réalisés et le volume d’eau débité est de l’ordre de 50 m3 à 100m3 par jour. Ce vallon pourrait être mis en valeur en multipliant les puits. De plus une retenue de 30 000 m3 serait facile à réaliser « face au port Fouquet »

Entre les douves de la citadelle

Réserve de 960 m3 débit de la source 10 à 15 m3 par jour. De par sa situation cette réserve peut être rentable sans aucun frais ;il suffirait pour cela de la nettoyer et de la brancher sur la canalisation passant sur les quais et de diriger ce volume d’eau soit vers Bordustard ou vers la station d’épuration en utilisant la dénivellation entre les deux points. Le même principe pourrait être adapté pour récupérer l’eau stockée dans la citerne entre les deux voûtes (pour ce 2 eme exemple les frais seraient beaucoup plus élevés.

Commune de Sauzon :

Locqueltas :station installée mais non efficace (car tributaire de la pluie).

Kergostiau :vallon demandant a être drainé, le débit  est faible mais pourrait servir de tampon.

Ster Vrass :Vallon très riche actuellement il débite largement en dessous de ses possibilités, son débit est de l’ordre de 100 m3 par jour ; ce chiffre n’a qu’une valeur relative car compte tenue de l’importance du vallon ce débit peut varier en quelques heurs(il sèche en été).

Kervellan : source ayant un débit constant même dans la période la plus sèche(son débit actuel est de 12 à 20 m3 par jour). Cependant son débit change à la moindre averse(exemple :le 2 décembre, journée de pluie,elle débitait à 9 h du matin 120 m3 à 12 h 180 m3,à 17 h 140 m3 par jour. Dans le même temps le vallon de Loqueltas ne fournissait que 40 m3.Donc dans ce vallon devrait être utilisé comme tampon à la condition d’y faire une petite réserve de 10 à 15 000m3,car sa situation par rapport à la canalisation de Loqueltas le prédispose à ce rôle.

Commune de Bangor :

Entre Bangor bourg et Kernest un vallon riche l’hiver (il sèche en été).Cependant il est facile d’accès il faudrait boucher la buse du pont pour effectué un testage de valeur.

Keruel :Très riche mais l’exploitation risque de poser des problèmes,quoique il serait possible de rejoindre Kervellan et de brancher sur la canalisation de Locqueltas.

D’autres points d’eau existent mais nous n’en parlerons pas pour la simple raison que leur exploitation serait difficile par contre nous pourrions en faire état dans une étude plus élargie.

En totalisant le débit de ces différents points et en prenant pour référence leur « débit minima » nous arrivons à un cubage de 1000 m3 par jour. Il va de soit que à la moindre journée de pluie ce volume se trouvera multiplié x.

Que ce passe-il aujourd’hui ?

Toute cette EAU va à la mer !!!

En contrepartie nous payons 10 000 francs par jour un bateau qui ne déverse que 250 m3 par jour dans nos barrages, de plus ce bateau cessera toutes rotations début janvier 74.

La solution de remplacement retenue à ce jour est le transport d’eau du continent à Belle ile par boudins plastiques remorqués,les essais sont en cours ?

Nous serions curieux de connaître le coût des opérations ??Que donneront ils par mauvais temps ??

Pour nous la solution n’est pas là ;il suffirait d’exploiter intelligemment les ressources dont dispose notre île(avant d’utiliser les moyens de dernière heure).Car il est un fait certain, nous perdons actuellement plus de 1 000m3 par jour d’eau à Belle île. Face à ce constat devons nous accepter des solutions qui malheureusement ne résolvent pas le problème ??

Nous préconisons donc que tous soit mis en œuvre pour collecter d’une façon rationnelle nos ressources en EAU qui sont stockés(à Kerouarch,Kervin,Quinenech, Ster Vrass,Bangor).Pour cela, il faut que l’on dispose dans les huit jours d’un dispositif rapide à mettre en œuvre de façon à exploiter cette masse d’eau. Nous pourrions si vous le voulez bien décomposer notre action en deux périodes.

Première période :exploitations immédiat des masses stockées.
Deuxième période :dégager et étudier les moyens à mettre en place d’une façon définitive d’un dispositif d’exploitation de l’eau à Belle-Île ce qui implique une politique de l’eau à long terme.

1/Premiere periode : Acheminement en urgence de l’eau stockée vers nos barrages. Cela doit être rapide car le délais que nous avons pour nous retourner est coût. Une idée nous a été suggérée, c’est le transport par canions citerne en demandant le concours de la troupe(opération peu onéreuse),ou encore location de moto pompe en faisant appel aux casernes de pompiers du département.

2/Deuxième période : Cette période sera celle du choix des différents points à retenir pour le ravitaillement de nos barrages(car il faut arriver à remplir nos barrages si nous voulons ne plus avoir encore besoin du bateau cet été).

Pour nous les vallons de Kerouach,Kervin,Grands Sables Port Guen, Quinenech,Kervellan, Ster Vrass,Bangor, Sont à retenir dés maintenant. Pour ce qui est de l’acheminement de Kerouach nous suggérons l’implantation d’une canalisation principale qui partirait de Kerouach passant par Grands Sables,Kervin,Port Guen qui dans ce cas serait le Collecteur General avec pompes à gros débit pour le refoulement dans les barrages. Entre Kerouach et Port Guen il suffirait de brancher des pompes en relais vers Port Guen.

Pour Kervellan branchement sur la canalisation Locqueltas avec pompe collante.

Pour ster Vras raccordement sur la station de pompage de Locqueltas avec pompe collante

Car le vallon de Ster Vrass peut constituer une très grosse réserve sans frais ;il suffit de boucher le pont et de demander l’autorisation au propriétaire de faire ce bouclage.

A plus long terme Keruel pourrait être exploité en raccordant directement la canalisation de Locqueltas(soit en utilisant Kervellan ou en direct).

Voilà nous vous avons livré nos études :maintenant si nous le voulons le problème de l’eau à Belle ile ne sera qu’un mauvais souvenir de son histoire.

Etant entendu que nous ne prétendons pas que toutes nos suggestions soient les plus adaptées elles peuvent être la base d’une réflexion plus approfondie.

 

 

Monsieur Picant Jean Claude. Rapporteur

 

PS : Ne pourrions nous pas profiter de la période exceptionnelle que nous traversons pour nettoyer le petit barrage ainsi que drainer la partie supérieure du grand barrage de façon à faciliter l’écoulement de l’eau. Pour ces travaux pourquoi ne pas faire appel à un détachement du génie ?(comme cela se fait dans certains cas exceptionnels sur le continent)

 

En manuscrit : toutes les suggestions seront les bien venues :adressez les à ……


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