AU FIL DE L’INF’EAU n°3
Chers adhérents et signataires,
Le nouveau projet de la CCBI et la sécheresse actuelle remettent-ils en question notre combat contre le dessalement ?
NON !
Prenons les choses point par point.
LE NOUVEAU PROJET D’ABORD ?
Qu’en est-il ? Le dessalement est-il réellement abandonné ?
NON !
« La sécurisation par le dessalement n’est pas abandonnée » (Entretien avec le président de la CCBI, Ouest-France du 19 mai http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Eau-pas-d-inquietude-mais-une-incitation-a-l-economiser-_56152-avd-20110519-60510709_actuLocale.Htm).
Le nouveau projet ne comprend plus le dessalement permanent mais prévoit une unité mobile démontable.
Les mesures sont-elles prises pour une meilleure gestion de l’eau ?
NON !
La gestion du cycle de l’eau que nous demandons est loin d’être une réalité. Seuls trois des six captages mis en place après la pénurie de 2005 seront permanents (Les Grands Sables, Port York et Le Colety), alors que les trois autres (Locqueltas, Port Guen et Bordustard ) seront réactivables seulement en cas de « pénurie avérée ». En réalité, les périmètres de protection de ces 3 captages nécessitent une dépollution pour être remis en service, ce qui ne peut être fait dans l’urgence.
Par ailleurs, le barrage de Bordilla a été vidé pour réparation, pas après l’été quand il aurait été vide mais en pleine saison des pluies en hiver. Alors que les réparations étaient demandées depuis 2009. Résultat, il est toujours à sec aujourd’hui : nous avons donc un déficit de 110 000 m3.
Les mesures sont-elles prises pour anticiper les risques de pénurie et augmenter notre autonomie ?
NON !
En cas de pluies insuffisantes en hiver, rien n’est prévu hormis le dessalement.
Aucune mesure ne concerne le développement de la collecte des eaux pluviales par l’installation de citernes individuelles et collectives, tel que préconisé par le comité de pilotage de la crise (COPIL) de 2005 (téléchargeable sur notre site).
ET LA SECHERESSE ?
Ce sont les pluies efficaces d’automne et d’hiver qui rechargent les barrages. Elles furent généreuses cette année. Les pluies de printemps, elles, servent à la végétation, aux cultures et aux pâturages.
La sécheresse qui sévit aujourd’hui, inquiétante, notamment pour les agriculteurs, n’implique pas de pénurie d’eau au robinet. Mais toutes les mesures de prévention et de gestion n’ont pas été prises.
Il est impératif de prendre des mesures immédiates afin d’une part, d’économiser l’eau en réduisant notre consommation, d’autre part, d’être prêts à reconstituer nos réserves dès que la pluie tombera
PREVENTION ET ECONOMIES
A court terme
A moyen terme
A long terme
Bien cordialement…
EAUX DOUCES
Grand Cosquet
56360 LOCMARIA
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